C’est un mot dont vous avez beaucoup entendu parler, surtout si vous suivez les making-off de films, de séries ou encore sur les différentes chaînes de vos Youtubers préférés.
Ce terme nous vient sans surprise de l’anglais. C’est une expression que les vidéastes amateurs ou pros utilisent pour parler d’une séquence vidéo brute.
Un rush, pour faire simple, est en fait une séquence vidéo ou rien n’a été modifié, tout a été pris directement de la caméra, sans être passé par un logiciel de montage.
Le terme rush n’est pas seulement une question de vidéo. Ce terme s’applique également lorsque vous faites un enregistrement audio.
A partir du moment où vous réalisez un enregistrement vidéo ou sonore brut, sans utiliser votre logiciel de montage, c’est un “Rush”.
De ce fait, c’est bien logiquement la partie la plus importante et que vous ne pourrez travailler de nouveau. C’est pour cela qu’il est primordial de prévoir l’intégralité de vos rushs à l’avance sans réfléchir au reste.
Si vous avez les moyens, prenez de quoi stocker du contenu au maximum afin de prendre le plus grand nombre de rushs possible et maximiser les meilleures prises de vue.
Pour notre vidéo de San Francisco, nous avons filmé l’équivalent de 10 minutes de rushs du Motel où l’on séjournait pour ne retenir qu’une poignée de secondes au montage final.
Ce qu’il faut donc retenir, c’est qu’il ne faut pas que vos rushs soient directement vos plans finaux car il suffit d’un rien pour que ces derniers ne soient plus valides quand vous allez les vérifier (bruits parasites, mauvaise luminosité, problème de son). Prenez donc le soin de filmer quelques plans d’essais et de faire plusieurs prises sous différents angles, etc.
Comme cela a été évoqué plus haut, vous obtiendrez des plans dits imprévus (un animal qui passe, une situation atypique, un magnifique coucher de soleil… ) qu’il faudra apprendre à anticiper, donc apprenez à utiliser votre matériel pour pouvoir prendre en vitesse des rushs bonus.